Mais quel est le sens caché du signifiant « uc(e) » et us(s)?
Qu’ont en commun Mickey Mouse, une sucette et un mustang ?
Si on ajoute à ces 3 mots des montagnes russes et un homme qui tousse, glousse ou se trémousse, un percussionniste, une chaussure, un muscle, un moustique, un phallus et un nystagmus, le point commun n'a rien à voir avec l'aspect statique de ces référents mais bien avec leur dynamique.
Le groupe phonémique "uc(e)" du signifiant sucette comme ceux de la liste citée incluant les mots porteurs du couple "uss," telle la puce, le mustang ou le moustique est conditionné dans l’inconscient collectif linguistique français au concepts de sauts, sursauts, bonds successifs comme dans secousses. Il est probable que le couple "us" du mot bus évoque le trajet avec arrêts successifs de ce véhicule de transport en commun. L’ uc de sucette marque les à-coups successifs de la succion et, de façon analogique, le mouvement de va-et-vient est inscrit dans le prépuce, le phallus, le pucelageet même le pussy anglais sans omettre le droit de cuissage et la jouissance. Ah la malheureuse J us tine (ou les Mâles-heurts de la vertu) du Marquis de Sade, horriblement tro us sée et retroussée par de vilains loustiques! (Lust,leplaisir en allemand). La réputation ou le mythe de l’appétit sexuel des rousses ne serait-il pas qu’une question d’ us ?
Le déplacement par saccades de la souris, qui appartient à la gent trotte-menu, est à l’origine de la «mouse» anglaise et de la musaraigne, tout comme il marque les secousses contractiles du muscle, bafouant ainsi l’étymologie officielle de ce mot. L’ours (us~ur~or) comme le mustang n’échappent pas à cette perception de leur déplacement par bonds successifs. La source (uc~ur~ or~s) et le ruisseau n’ont-ils pas des cours bondissants comme le cours d’eau ? L’étymologie consciente des mots n’est qu’une sorte de musée descriptif de l’évolution des signes linguistiques mais rarement explicatif sur le pourquoi de leurs variations diachroniques ou de leurs lois phonétiques. Loin de moi quelque volonté consciente de vous tarabuster, de vous houspiller, de vous courroucer, mais simplement celle de remettre en cause l'arbitraire de Saussure !
Les couples littéraux uc(e) ou us(s) ont deux sens Certains affirment qu'une puce italienne ne saute pas car elle se nomme « pulce », mais ce mot se transcrit : uc(e)~ul~p avec uc(e), conditionné au sens de sauts et p de petitesse et de dégoût.
Le créateur de mots, quelle que soit sa langue, est placé devant le redoutable challenge de résumer un référent par une à trois caractéristiques qui le symbolisent et ce, selon la perception de ses 5 sens, selon l’émotion qu’il engendre, la manière qu’on le manipule, voire les effets qu’il procure. Donc il est parfaitement absurde d’écrire que le moustique « zanzare » italien ne suce pas le sang, mais plus judicieux de comprendre que la caractéristique retenue par la langue italienne pour le nommer est de type onomatopéique, phonesthésique pour rappeler le bruit agréable de son vol nocturne dans notre chambre. Le zanzare italien comporte deux z dont le sens est va-et-vient et si on a des oreilles, on peut se souvenir des allers-retours incessants de cette charmante bestiole qui anime parfois nos nuits.
Ce bruit du vol du « zanzare » est la simple conséquence acoustique du mouvement plus ou moins rapide des ailes durant le vol et les moustiques (Diptères, Culicidés), offrent un des très rares exemples où le bruit de vol a valeur de signal sexuel chez les femelles. C’est donc bien un bruit caractéristique, un symbole sonore que l'inconscient collectif italien a retenu pur le définiren n’évoquant pas comme le français les sauts successifs et la piqûre (iq) de cet insecte. On peut dire que le mot moustique comporte des submorphèmes de type idéophonique, alors que le mot zanzare italien est plutôt de type onomatopéique.
Le mot occhio italien inclut la séquence signifiante chi correspondante au cl français dont l’un des deux sens inconscients marque la fermeture (chioso, coperchio pour clore et couvercle), cad que l’inconscient collectif italien inscrit le clin d’oeil dans le référent « oeil », un cl qui ne se trouve plus en français dans le signifiant « oeil » et persiste seulement dans « ocle » de monocle. Jacques C. en conclut donc que le français ne ferme jamais les yeux ! Sans doute plusieurs « zanzare » agrémentent les nuits de son français qui n’a pas rencontré de mouche tsé-tsé (mot de type onomatopéique par imitation du vol de la mouche). L’autre sens inconscient du couple littéral ‘us est celui d’enveloppe (housse, trousse, mousse, tous et vous).
N'existe pas de notion de saut/bond dans hausse, sursaut, propulsion, pulsation? Sans doute faut-il avoir eu l’occasion d’observer les secousses musculaires d’un corps qui convulse pour mieux le visualiser. Et si le us inscrit dans bourse a trait principalement au concept d’enveloppe, il peut aussi évoquer le schéméme de sauts successifs que le vocable valseuses rappelle! Quant à la Bourse son existence même implique la non stabilité des valeurs et leurs rebonds successifs. Sus* à l’intrus musulman qui vient voler la sucette de nos blancs enfants! Cette phrase est le titre d’un sketch de Jean-François Raynaud, non ?
linguistique acoustique
*sus : Se précipiter sur, sauter sur En sus : par dessus le marché
NB Sens insus d’us et uc
us(s) = 1.sauts en particulier successifs – 2. enveloppe uc(e) = 1. sauts successifs – 2 production uc (uqu) = 1 production – 2 conduction, conduite us (uz) =1 création 2 destruction avec le temps (usure)
et il ne faut pas oublier « us » sans prononciation du s comme dans vo us qui peut avoir les sens d’enveloppe « silencieuse » ou de création d’espace (v), de distance entre les interlocuteurs.