S’il n’y a pas de Fumée sans Feu, c’est avant tout parce qu’il n’y a pas de Fumée sans F lors de la genèse inconsciente des signes linguistiques européens !
La lettre F majuscule code pour le Feu (parfois spirituel lorsqu’on a encore toutes ses Facultés). La Femme peut avoir le F aux Fesses, la jeune Fille la Face en F si elle est timide et le malade inFecté ou inFlammatoire, la Fièvre.
Cette consonne F fricative pulmonique nous plonge dans les abysses du temps car son articulation s'effectue par un souffle d'air entre les lèvres comme lorsque l'homme primitif soufflait sur une brindille pour attiser le Feu ou faire naître la Flamme! Cet F est donc une sorte d'onomatopée, un phonesthème. C'est donc une motivation quasi biologique qui explique l'attribution du Sens de Feu à cette Lettre portée par le Souffle de l'Homme. Même pour allumer le feu de nos barbecues actuels nous soufflons ou usons d'un soufflet. Et ce souffle doit être prolongé comme lorsque nous prononc-çons un f long alors que s'il est très bref comme pour éteindre une bougie la lettre f renvoie à la chute.
Les deux sens de la lettre f minuscule
-soit le sens de chute (to fall en anglais , fallen en allemand), falaise... la faute originelle … avec chute du falzar ou du futal !
-soit le sens de manifestation (la fête, la foire, le forum, le faste, le fanfaron, faire, façonner, fabriquer..) La fée et le fantômes sont des manifestations de l'imaginaire.
Le sens de manifestation du f de fenêtre était bien connu dans nos campagnes où l’on guettait son voisin (et surtout sa belle voisine) avant d’être détrôné par les petites fenêtres très animées de nos télés.
Le sens de chute est hélas celui des défénestrés de toute époque de la Saint Barthélémy au Wall Trade Center !
Le Sens du F majuscule
Si le F majuscule code pour le Feu matériel (Flamme, Foyer, Four, Forge, Firmament…), son Sens s’est généralisé au Feu de l’Esprit (Faculté, Faconde, Félicité, Finesse, Ferveur, Foi, Fidèle, etc).
La Femme et la Fille devraient donc toujours s’écrire avec un F majuscule. Le conventionnel dans nos langues européennes se situe essentiellement dans l’usage des majuscules avec lesquelles l’allemand initie tous ses noms communs alors que le français les réserve à ses noms propres et à la première lettre de ses phrases.
La Femme émane du Feu de l’Esprit et la Fille est pénétrée du Feu de l’Esprit. D’ailleurs Eve ou Eva porte bien le E majuscule de l’Esprit. Un Esprit Saint qui a pris la place de la Femme dans la Trinité chrétienne qui devrait être le Père, le Fils … et la Mère.
N’en déplaise aux dysorthographiques et aux linguistes officiels, les mots ne sont pas des signes conventionnels que l’on peut modifier par ignorance ou arbitraire.
Mais, soumis au coup de Feu ou dans le Feu de la Fièvre, il n’est pas incongru pour l’inconscient du journaliste de mettre le Feu à la Fenêtre.
Ah, la fesse !
Le mot fesse, issu du latin fissa = fente est une partie charnue de la face postérieure du bassin. Il est proche du mot cul qui pour notre inconscient est un arrondi = ul, coupé c.
Les deux sens inconscients de la lettre f minuscule peuvent se concevoir :
- La fesse est une manifestation visible et montrer ses fesses est devenu banal surtout si l’on a tendance à l’exhibition.
- Si la fesse féminine peut être ronde et seyante quand elle appartient à la statue callipyge (épithète d’Aphrodite), elle peut parfois être en goutte d’huile et chuter. La fesse est synonyme de croupe où se termine la chute des reins (et non Krupp près de la chute du Rhin !). La chute sur les fesses confirme ce sens possible de chute de la lettre f.
La Femme comme la Fille devrait toujours s’écrire avec une Majuscule pour témoigner de son tempérament de Feu et du Feu de son Esprit (une Femme d’Esprit est un pléonasme !). Quand on écrit femme et fille en minuscules, on sous entend une chute ou une faute originelle. Le clergé n’est-il pas passé par là ?
Alors écrire Fesse avec une majuscule est-il déplacé ? L’admiration devant une courbe parfaite peut allumer l’Esprit de l’artiste, peintre ou sculpteur. Et les histoires de Fesses peuvent être spirituelles, surtout quand la chute est bonne, ce que je vous concède est rare.
«Le langage est le produit de l’activité inconsciente d’un sujet conscient» écrivait avec pertinence Victor Henry, un contemporain de Ferdinand dans Antinomies linguistiques en 1896. Le signe linguistique saussurien conscient n’est qu’un petit drapeau blanc que l’inconscient agite à la fenêtre… et, malgré ou à cause de notre culture, nous n’y voyons que du Feu !
Feu, Feuer, Fire, 3 mots aux signifiants semblables
Fenêtre, Fenster, window Les anglais se distinguent, leurs fenêtres seraient essentiellement conçues pour l’aération, le passage du vent ?(wind en anglais et en allemand).
Chaque peuple vit dans le monde de sa langue dont les signifiés sont différents, de véritables univers linguistiques et conceptuels dissemblables.
Les psychanalystes ne sont pas restés accoudés à la fenêtre pour regarder s’écouler conventionnellement le flot des mots. En reprenant l’oeuvre de Freud et en la recentrant sur le langage, Lacan va plus loin, il affirme qu’au commencement était la chaîne des signifiants, un “signifiant préséant au signifié”, dont “la structure commande les voies du réseau du signifié”. « Le mot n’est pas signe mais noeud de signification. En résumant, Lacan nous dit que “l’inconscient est un langage”, constitué des éléments du signifiant, préexistant au signifié. Il va jusqu’à avancer que “l’inconscient est pure affaire de lettre, et comme tel, à lire”. « Nous désignons par lettre ce support matériel que le discours concret emprunte au langage… . « Tout découpage du matériau signifiant en unités, qu’elles soient d’ordre phonique, graphique, gestuel ou tactile, est d’ordre littéral. Si toute séquence signifiante est une séquence de lettres, en revanche, pas toute séquence de lettres est une séquence signifiante ».
Date de dernière mise à jour : 23/10/2020
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Chaque peuple vit dans le monde de sa langue dont les signifiés sont différents, de véritables univers linguistiques et conceptuels dissemblables.
Les psychanalystes ne sont pas restés accoudés à la fenêtre pour regarder s’écouler conventionnellement le flot des mots. En reprenant l’oeuvre de Freud et en la recentrant sur le langage, Lacan va plus loin, il affirme qu’au commencement était la chaîne des signifiants, un “signifiant préséant au signifié”, dont “la structure commande les voies du réseau du signifié”. « Le mot n’est pas signe mais noeud de signification. En résumant, Lacan nous dit que “l’inconscient est un langage”, constitué des éléments du signifiant, préexistant au signifié. Il va jusqu’à avancer que “l’inconscient est pure affaire de lettre, et comme tel, à lire”. « Nous désignons par lettre ce support matériel que le discours concret emprunte au langage… . « Tout découpage du matériau signifiant en unités, qu’elles soient d’ordre phonique, graphique, gestuel ou tactile, est d’ordre littéral. Si toute séquence signifiante est une séquence de lettres, en revanche, pas toute séquence de lettres est une séquence signifiante ».