Le Code de l'inconscient est constitué en grande partie de séquences signifiantes, des couples de phonèmes ou de lettres, qui se rapportent essentiellement à la géométrie statique et dynamique jusqu'à des concepts dynamiques plus complexes et aux émotions que le référent suscite.
Mais le but du langage étant la communication, quelques éléments indispensables à la vie n'ont pas échappé à un marquage phonétique : on peut les nommer élèmes.
Elèmes
Les éléments de la terre : lumière, air, eau, temps, et le sang sont ainsi codés.
EM sang hématie, hémorragie, érythème, hémoglobine, blême, anémie leucémie, glycémie, septicémie, ischémie.
A cette liste d'unités bilittérales il faut ajouter le sens de lettres situées entre ces couples qui sont en rapport avec des éléments comme cela sera défini ultérieurement.
b = eau
c = chaleur
é = élément
F = feu
h = hostilité (du milieu)
h = froid
K = ténèbres
L = lumière
m = onde
n = eau
T = terre
W = onde
Esthésièmes
Le mot, ensemble d’unités sonores sensées et motivées, dont l’association est chargée de résumer les caractéristiques géométriques et émotives du référent, est bien symbolique. Il existe une douzaine d’émotèmes purs et environ 100 schémo-émotèmes que l'on peut classer selon l’émotion ou la sémantique spatiale. En fait, de nombreuses unités géométriques peuvent être associées à la crainte ou l’angoisse tel cr de la mort, dr de dresser, fr de fracture (frémir), gr du saut explosif (gravité), pr de la saisie (prison, se faire prendre)… Mais en dehors de la classe de codons géométriques purs liés à la forme et aux mouvements simples, existent des codons de nature différente. Certains sont liés au tact (dureté : al, dureté cassante : ec, viscosité : gl), d’autres à la prise manuelle (préhension : pr, ip), d’autres à des caractéristiques visuelles non géométriques liées à la luminosité (éblouissement : bl, obscurité : eb, présence de lumière : or, fermeture des yeux :cl), à la netteté (flou : fl), à la couleur (rouge : ub, noir : eb, brun : br), à la distance (éloignement : ab, up). Il s’agit de critères photographiques qui montrent que c’est bien le décryptage du milieu environant par le système optique (oeil et aires visuelles corticales) qui en est la source. Ces codons, témoins de la sensibilité sensorielle tactile, visuelle, auditive, peuvent être nommés esthésièmes. L’intensité du son, l’éclat de la résonance sont aussi codés par un couple : on(e) que l’on rencontre dans : sonner, carillonner, klaxonner, claironner, tonner, chantonner, entonner, sermoner, phonème, tonalité. Ce codon prononcé avec la sonorité one définit une résonance active, témoin de la vibration de l’onde acoustique. C’est un des rares couples, où la sonorité apporte parfois un supplément d’information par rapport à l’orthographe. En effet, lorsque le codon est prononcé on, il marque plutôt un potentiel de résonance : bourdon/bourdonnement, klaxon/klaxonner, lairon/claironner, chanson/chantonner, ton/tonner, son/sonner …