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Le submorphème "ille"

Le submorphème "ill(e)"

 

 

     Un objet simple présente souvent de multiples facettes et des usages très variés: il est possible de l'apprécier par différents canaux sensoriels: la pointe d'une aiguille peut être évaluée par la vue, mais sa caractéristique piquante est mieux détectée par le tact douloureux; ni l'audition ni l'olfaction ne sont sollicitées pour ce critère.

     L'une des caractéristiques d'une aiguille est qu'elle peut pénétrer différentes matières et si l'on compare des signifiants qui se terminent par "ille" comme aiguille, esquille, vrille, cheville, torpille, fusille, mitraille, paille, guillotine même et toutes les douleurs qui nous tenaillent, assaillent, etc, il devient licite d'entendre cette propriété de pénétration comme la caractéristique saillante, commune à ces divers référents et "codée" par "ille".

 

      Scandaleuse caractéristique alors pour le mot ''fille'' qui témoigne de la manipulation de la langue française par la gent masculine surtout cléricale. Les enfants qui traitent les filles de "quilles à la vanille" jouent sans s'en rendre compte avec la notion de pénétration/renversement ! Les quilles se renversent avec des boules et le jeu de billes consiste à les projeter dans un petit trou, le pot, dans lequel il s'agit de la faire rentrer d'un coup de doigt, par une pichenette, une extension rapide du majeur. Il n'est pas besoin d'avoir l'esprit grivois ou freudien pour y saisir quelque analogie sexuelle !

 

 

L'erreur de l'écriture inclusive

 

Cela prête à sourire de constater l'énergie dépensée par certaines féministes actuelles pour imposer une écriture inclusive, sensée réduire les inégalités de langage entre le féminin et le masculin, alors que l'inconscient collectif langagier affirme en catimini une caractéristique quasi criminelle de l'inconscient langagier masculin qui désigne les filles, par ce critère de pénétration /renver-sement, les transformant ainsi en objets sexuels  aptes à la saillie des mâles ! Ce dernier mot "saillie" comporte cette séquence "ille" liée à la pénétration. Aucun arbitraire entre le signifié et le signifiant ! Même l'expression "filles de joie", ne se réfère qu'au plaisir masculin révélant la main mise masculine sur le langage. Par humour moqueur, on peut dire que ces féministes "pinaillent" et qu'elles devront comprendre -- si elles lisent le contenu de ce site -- qu'il faut simplement mettre une majuscule à Fille et Femme pour passer de la chute "f" (dont elles sont accusées depuis Eve) au Feu de l'Esprit "F" ! Voila la faute orthographique, qualifiable de "capitale" qu'il faudra corriger pour supprimer la violence virile scélérate de la langue française. Quant à féminiser les mots masculins avec un e muet, c'est  réduire en quelque sorte la femme au silence !

 

La douleur pénètre et renverse

 

L'onomatopée de la douleur "aîe3qui résonne dans "aille" comporte 3 submorphèmes

 

1. Le submorphème "ille" qui traduit le fait que la douleur nous pénètre voire nous traverse et l'on parle de douleurs transfixiantes. La douleur même minime peut nous renverser comme en témoignent les lmalaises vagaux avec chute de la victime.

 

2. Le submorphéme "al" qui évoque en premier le mal (algie) que l'on rencontre dans le nom de maladies : malaria, céphalée, gale, râle et qui souligne le rôle d'al arme ou d'al erte des mots.

 

3. Enfin le submorphéme "aï"  souvent haï qui marque le passage du Ah exclamatif, exutoire de la douleur, au "i" pour serrer les machoires et les dents.

 

Ainsi pour l'inconscient collectif langagier la séquence "aille" évoque les notions de pénétration/renversement, du mal douloureux.

 

L'individu ne devrait  jamais aller au travail, mais devrait remplir sa mission. "Ca me travaille" signifie en quelque sorte "ça me torture", comme le nom d'unetorture moyennageuse : on rattache traditionnellement le mot « travail » à tripalium, un instrument composé de trois pieux servant à immobiliser, à l’origine surtout les animaux, et dont certaines sources médiévales mentionnent un usage comme outil de supplice. Même si ce second usage est remis en cause par certains linguistes, il n'est guère mieux de transformer l'homme en animal de somme immobilisé, ce qu'il est hélas souvent lorsqu'il fait des actes répétitifs à son poste de travail fixe !  On comprend la nuance évidente quand on compare un homme chargé de travail et un homme chargé de mission : le premier finit par se courber sous le poids de ses charges répétitives et le second "hisse vers le haut (iss) sa personne (m) !

 

                                                                                     33290995 man carrying man                                                   Chargé de mission en environnement - Fiche métier (salaire, formation,  qualités requises…) - Le Parisien Etudiant

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L'onoma

 

La doul

 

Date de dernière mise à jour : 03/12/2025

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