Histoire de c….oût ou comment conter les coûts
Pas toujours facile de tirer un coût, surtout vers le bas. Se lever de bonne heure serait préférable car meilleurs sont les premiers coûts tôt ! Mais il serait dommage d’en rester à coûts tôt tirés, alors que c’est le temps des soldes! Alors ne pas hésiter à préférer les remises de petit coût. Mais n’abuses pas car les coûts te lassent (selon la tradition Laguiole) et tu risques à la fin d’être aux cent coûts. Eviter donc l’avalanche de coûts et proscrire de faire les 400.
Il paraît que la ministre, Marisol Touraine, un peu lèche-coût, serait une bonne affaire sociale, bref un bon coût… pour le Père François. Cependant ne pas lui sauter au coût trop vite, elle déteste le coût du lapin et préfère les coûts lents (spécialement les nœuds) ; à la Sécu elle serait devenue coût-garde ?
Il est vrai que la France est endettée jusqu’au coût et le trou de son coût est aussi abyssal que le trou de Sécu.
Heureusement le Premier Héros, le roi des casses-coûts, a promis de tordre le coût de la vie et il a commencé à mettre la bride sur le coût, ce qu’on appelle aussi un coût de frein. Les français qui en avaient plein le coût de Sarko vont encore tomber sur le coût et y rester, ils devront encore se serrer le coût .
Coût-ci coût-ça, cette histoire est du coût l’œuvre, que les français devront avaler. Mais est-ce qu’une histoire sans coût, fait rire ?
Certain ici hier vers 23h 53 se targuait d’une humilité feinte de simple disciple alors qu’il ne devrait pas hésiter à réclamer le titre suprême de vrai condisciple, tant il me broute les coûts avec son pt’it bou ou hibou!
Il sait bien pourtant que le Dodo, dont les cris (l’écrit) volent bas, n’est même pas à la hauteur d’un oiseau de basse cour car il y a longtemps qu’on lui a tordu le cou à l’île Maurice et nous avons donc affaire au dernier spécimen sur LSP qu’il faut tenter de conserver malgré son agressivité permanente.
Mais est-ce qu’un message sans coups fait rire ? Du coup j’accepterai son deal en tentant de dissiper un peu la confusion sémantique dans laquelle baignent les homophones : cou, coup, coût, avant que les simplificateurs de l’orthographe nous les rendent homographes!
Pour satisfaire Dodo, on peut examiner comment La Langue de l’inconscient, dont je ne suis qu’un interprète amateur, différencie cou, coup et coût.
A première vue Dodo nous dira que ces mots diffèrent par p, t et nous le laisserons donc p,t un petit coup pour abaisser le coût de sa note de gaz.
Ceux qui fréquentent ce blog depuis quelques printemps, savent que, d’après moi, la Langue de l’inconscient se caractérise par des sémantèmes primitifs constitués de deux lettres (V-C, C-C’, V-V’, alors que C-V est un sémantème ou un codon non-sens), qui ont tous bivalents. NB: (V = voyelle, C = consonne).
- Pour le mot « cou », l’un des sens de « ou » est conditionné à la notion de «rond, arrondi, tourner » (boule, roue, coupole, couronne, bouton, chou, bouée, boucle, loupe, trou… pour la notion d’arrondi et toupie, pirouette, ouvrage, rouler… pour la notion de tourner.).. Quant à l’un des 2 sens minuscules de la lettre c, il est relié au concept de « cassure, coupure, section ». Ainsi pour La Langue de l’inconscient le mot « cou » français se caractériserait par sa section ronde (les spectateurs des guillotinés doivent le savoir?). Ce schémème « ou » dérive de son ancêtre « ol » qui porte les même sens : cou dérive de col et les sols devenus sous restent des ronds ! Les inquisiteurs catholiques qui ont condamné Galilée parlaient latin pour la plupart, langue dans laquelle le mot « solum » annonçait que le sol terrestre était une surface (s) ronde qui tournait !
Pour le mot « coup », la lecture de la langue s’effectue ainsi : up~op~ou~c.
Or l’un des sens du schémème « up » se rapporte au concept d’écart vers le haut : supérieur, super, supra, suprême, huppé et huppe, toupet, décupler, centuple, beaucoup, plupart, éruption, jupe, nénuphar, paupière, taupinière, peuplé, dégoupiller….
L’un des sens de « op » est lié au concept dynamique de saut : galoper, antilope, léopard, opérer, drop…
L’association de « up » et « op », soit «oup» porte un sens relié au concept d’écart qui saute vers le haut avec un mouvement tournant : la représentation la plus simple est celle du mangeur de soupe soit dans son sens vieilli de celui qui trempait son pain dans un mouvement circulaire et le portait rapidement vers le haut dans sa bouche ou celui plus récent de la cuillère qui tourne dans l’assiette avant d’être projetée dans la bouche.
(cf http://signelinguistique.e-monsite.com/pages/mes-pages/schememes.html).
Le verbe couper en français se rapporte probablement à l’action de couper le pain par un mouvement circulaire du couteau et le coup doit se représenter par un mouvement circulaire du poignet avant de lancer le poing vers le haut.
D’ailleurs la langue française et Dodo connaissent bien les coups bas mais ignorent les coups hauts et il faut faire appel à l’anglais pour l’uppercut.
Le second sens inconscient de « up » semble en rapport avec le concept de duplicité (duper, entourloupe), de double (couple), de redoublement (couplet). Sans doute est-ce à l’origine du redoublement de coups et des coups tordus ?
Enfin pour le mot « coût » la Langue de l’inconscient le lit : ût~ot~c,
ût a un sens voisin de up puisque qu’il signifie projet, projection vers le haut ou supérieure, associée à une cote, qui détermine une fixation (de la hausse du prix).
Terminons par le mot « hibou » dans la chaîne signifiante duquel on retrouve «ou», sans doute pour rappeler à la fois phonétiquement son ululement et visuellement ses yeux ronds, ib qui nous indique qu’il est « perché » (un des sens d’ib est relié à la notion d’élevé, haut perché : Tibet, Galibier, gibbon, gibet, libellule, ciboulot ou de perche (tibia, guibole, ibis…) et h qui indique que l’inconscient français le considère comme hostile au contraire de la chouette quasi domestiquée comme chien, chat, chèvre, cheval, chameau… ch = hostilité coupée).